vendredi 17 juillet 2015

UN ESPACE EMBLÉMATIQUE D'AIX : LES HAUTEURS DE BIBEMUS

Vendredi 10 juillet, nous sommes allés sur les hauteurs de Bibemus, une petite colline à la sortie de la ville, célèbre et connue parce que Paul Cézanne y marcha maintes et maintes fois... et y peint... et y vécu aussi... 

Ici nous marchons sur les traces du peintre, éprouvons les couleurs et les senteurs telles qu'il les a lui-même éprouvées... 

Nous prenons le bus de ville qui nous conduit sur le parking pour prendre la navette avec notre guide

Un peu d'attente ; quelques jeux et explications de français !


les anciennes carrières de Bibemus ( = nous buvons) .Les carriers buvaient à cause de la chaleur...!

Notre guide nous explique l'histoire de la carrière.











Des sculptures sur la pierre



Un face à face !



Le bastidon où venait Cézanne

















Cézanne combinait les points de vue






Le sculpteur qui travaille et vit toujours là....
















ET OÙ NOUS MÈNERA ENCORE NOTRE CHEMIN ?




MERCI À UN TRÈS BON GROUPE DE FHP ÉTÉ 2015 !!

DONNEZ DE VOS NOUVELLES
et
REVENEZ NOUS VOIR !!

BIENTÔT !!!



Dr. Muriel CROS,
Director French Studies, 
French Honors Program.
















lundi 13 juillet 2015

Notre GRAND DEVOIR CRÉATIF/ANALYTIQUE

Nous effectuons une recherche consistant à explorer et finaliser dans la langue française notre propre relation avec la ville d'Aix-en-Provence et son espace. 

Nous choisissons un projet et pouvons nous inspirer de tous les écrivains et artistes que nous avons étudiés jusqu'ici.

Bravo à tous ! Vous avez réalisé un travail FORMIDABLE ! 
Vous avez réussi à "rencontrer" l'espace de la ville d'une façon très personnelle et très pertinente, et, en plus,  vous avez utilisé la langue française de façon littéraire... !  

(par ordre alphabétique )

ABBY :







Mon grand devoir créatif a été inspiré par les poèmes de « Lisant les rues » par Jacques Roubaud. J’ai essayé de faire quelques poèmes en jouant avec les noms de quelques rues, mais je me suis intéressée en particulier à l’imitation des espaces des rues avec la typographie. J’ai fait ce travail à partir des poèmes d’« Hôtel des Deux Acacias » et « Il neige ! » et « La neige fond ! » précisément. Mais avec des poèmes qui miment la forme comme  «  Il neige ! » et « La neige fond ! », j’ai voulu jouer moins avec les noms des rues en général pour me concentrer sur la forme des rues elles-mêmes. J’ai choisi d’utiliser moins de rues mais de prendre l’opportunité d’explorer les environs de ma maison ici à Aix-en-Provence. Avec mon projet, j’avais voulu montrer mon interprétation des espaces que je traverse chaque jour et mes réactions aux nouveaux espaces aussi. De plus, j’ai fait quelques poèmes qui se concentrent plus sur les noms des rues, parce que quelquefois, c’était moins les espaces eux-mêmes et plutôt la combinaison du nom et de l’espace qui m’a intéressée.
Le premier poème que j’ai écrit été « Solari et Cézanne : Un conte de deux villes », parce que l’Avenue Philippe Solari était la rue par laquelle je suis arrivée à Aix, alors, il a du sens selon moi de commencer avec des observations de cette rue. Le nom de cette rue m’a intéressé, et j’ai trouvé que Solari était un ami de Cézanne, et qu’il était artiste aussi. Alors, j’ai joué avec la forme réelle de ces deux rues pour créer « l’introduction » de mon projet. Même à ce moment, je ne suis pas complètement satisfaite avec la forme des vers, mais je pense que leur croisement à la fin montre le cœur de ce qu’ils symbolisent pour moi. Pour le prochain poème, j’ai fait un petit jeu de mots avec la rue où j’habite, le Chemin du Pin, et un autre « rue », la Résidence des Grands Pins, que j’ai trouvé sur un plan d’Aix. Cet exercice était plu proche du projet de Roubaud selon moi, et j’ai aimé regarder les plantes et les pins différents et comment deux rues qui ont des noms similaires étaient très différentes. Dans ce poème, j’ai montré ces différences plutôt avec des métaphores et pas avec la forme du poème. J’ai joué un peu avec la taille et la couleur du texte, mais la traduction de ses différences dans la forme était difficile pour moi.
Au début du projet, j’avais pensé que je ferais quelque chose qui se concentre plus sur les noms des rues autour de ma maison, comme avec ce premier poème, mais une des choses que j’ai trouvé intéressante est pourquoi une rue est défini comme une « avenue » ou une « allée » ou un « chemin. » En réalité, mon poème « Avenues » a été en partie inspiré par ces définitions, et j’ai été étonnée du résultat. Je pense qu’il est mon poème préféré, et je suis contente que j’aie pensé à jouer avec la symétrie d’une rue avec deux voies. Il y avait un moment où j’ai été au milieu de l’Avenue Philippe Solari sur la partie médiane. J’ai essayé de capturer le sentiment de ce moment dans la forme des mots. Après, j’ai écrit le poème « Le(s)jeune(s) », un nom que j’aime beaucoup. Ceci était aussi un jeu de mots, et une réflexion sur les connotations auxquelles cette petite allée près de ma maison, qui n’était pas sur mon plan, m’a fait penser. Pour montrer ces liens, j’ai utilisé une police différente pour imiter le graffiti lui-même et montrer un peu comment mon esprit voit ces connexions. En regardant tous mes poèmes qui se concentrent plus sur les mots, je pense que celui-ci a communiqué le mieux mes sentiments.
Finalement, j’ai fait un dernier poème pour retourner à l’Avenue Philippe Solari, mais aussi, pour retourner « chez moi », parce que je passe par ces « clos » chaque jour, et chaque jour je pense qu’ils sont des bâtiments bizarres. Le mot « clos » n’est pas un mot que j’avais su ni regardé avant de venir à Aix. Et quand j’ai vu que le plan que j’ai utilisé les ont considérés comme des « rues », j’ai été étonnée. Ce mot et ces bâtiments me font penser à des boîtes plus qu’à des rues, alors, j’ai utilisé des crochets pour montrer cette forme dans une manière typographique. J’ai mis aussi les noms de ces deux clos dans une police et dans les couleurs qui ressemblent à la police et aux couleurs qui sont utilisés sur ces clos. A cet égard, les boîtes représentent ces résidences alors que la première strophe du poème représente la rue. Pour moi, finir mon petit recueil avec ce poème était comme le retour chez moi, et je suis contente avec la façon dont il a été réalisé.
Je pense qu’en regardant, et en particulier en marchant dans les rues d’Aix, même les petites rues, j’ai appris beaucoup concernant cette ville et la France. Nos rues montrent quelque chose concernant notre culture, et même si j’avais cherché seulement quelques-unes de ces rues, chaque rue que j’ai vue – même si je n’avais pas écrit leur concernant– m’ont fait réfléchir. Il y avait des rues nommées pour des gens que je ne connaissais pas avant, comme M Solari et M Lejeune. Ce sont des noms que même ma mère d’accueil n’avait pas connus, alors je me sens un peu plus éduquée sur la région. Je n’ai pas fait beaucoup de recherche sur ces hommes, mais ce que j’ai lu m’a montré un petit aperçu du cœur de la ville. Et cette éducation était une que j’aurais pu seulement recevoir dans les rues. Quelquefois, je me perdais un peu, mais j’ai toujours trouvé le bon endroit, et après, j’ai mieux connu la ville et comment toutes ses petites rues sont liées. Petit à petit, j’ai gagné un peu plus de confiance. Et ceci, c’est quelque chose que j’ai appris, mais aussi un grand don que les rues d’Aix m’ont donné ­– ainsi que des photos, des poèmes, et des souvenirs extraordinaires.


BRENNA :








Le Café Quotidien

Elle pense à Aix, souvent
Parfois avant le cours, elle rentre dans un café—
Seul, avec son sac, son journal, ses stylos ; des couleurs différentes,
elle entre encore dans le café, sa maison.

Elle s’assoit à l’arrière du café,
pas près de la porte comme Perec,
Mais à l’arrière —
Pour voir l’environnement, la culture aixoise.

Elle prend finalement un café au lait,
pas un expresso, comme toujours par accident.
Avec deux sucres. Un petit chocolat noir.

Un aixois entre dans le café, sa maison.
Il commande un expresso et l’aixois s’assied
près de la porte. Il attend quelqu’un...
Peut-être un autre aixois ?

Les deux sont là, vraiment engagés
par leur conversation. Leur accent
très forts, très du « midi ».

Elle ouvre son journal, ouvre ses stylos, et ouvre son esprit ;
Elle regarde tout au retour. Le bar au café
est à droite, et touts les chaises sont à gauche
l’escalier est à droite qui va vers l’inconnu.

Dehors le soleil brille dans le désert
qui est Aix-En-Provence, et elle écrit.
Elle écrit tout ce qu’elle a vu, qu’elle a senti
dans son journal, dans son petit café aixois.



Le Journal :

Noter le lieu : dedans d’un café sur la place de la mairie
L’heure : neuf heures du matin
La date : 25 juin 2015
Le temps : largement ensoleillé

J’ai décidé de m’asseoir à l’arrière du cafe cette fois. C’est l’endroit beaucoup mieux pour voir l’intégralité du café.
J’ai finalement trouvé qu’à Aix, il y a une différence entre café et café au lait. J’ai complètement l’oublié. Alors, pour la première fois je vais boire ce que je veux. Je commande un café au lait. Après quelques minutes, le garçon m’apporte mon café avec deux sucres et un petit chocolat noir.
Maintenant, il y n’a que moi et un autre homme (aixois ?) dans ce petit café. Il s’asseoit un peu plus prés de la porte. Il regarde sa montre et commande un café ou expresso. Il me semble qu’il attend quelqu’un. Dis minutes après, son ami entre.
J’aime bien ce petit café dedans le bar pour faire les boissons est a gauche et touts les tables sont a droite. Il y a un escalier près de moi, à ma gauche, mais ce n’est pas clair où il mène.
Le soleil brille dehors, mais à travers les fenêtres aussi. C’est joli.


CHRIS :









À l'origine, je voulais faire l'inventaire des objets urbains, nouveaux, étrangers que je trouve dans les rues françaises et en donner mon vision. Alors, tous les jours j’ai essayé de se perdre si je peux découvrir une nouvelle route ou un nouvel endroit que je ne l'avais pas vu avant. Cependant, il était difficile de décider quelle route ou quelle lieu que je voulais faire un projet créatif sur. Donc, j’ai décidé de faire un projet sur Le Pavillon Vendôme.
            Je suis allé Le Pavillon Vendôme sur mon premier jour à Aix. Je suis retourné une semaine plus tard avec notre classe, et je revenu beaucoup. Souvent, je déjeune sur le Pavillon Vendôme et je vais là-bas pour écrire dans mon journal. Le Pavillon est mon endroit pour être avec moi-même et de penser, donc cet espace est très important pour moi à Aix.
            Je choisi de dessiner quelques croquis dans mon journal de Le Pavillon Vendôme. Tout d'abord, je l'ai fait un croquis du bâtiment. Dans cette esquisse, je voulais montrer la symétrie et l'élégance de l'espace. Ce point de vue montre comment le bâtiment et les arbres sont très symétrique. Je pense que c’est tellement incroyable que je peux couper l'esquisse en deux, et puis je peux réfléchir l'autre côté et il serait la même esquisse à cause de la symétrie.
            Mais quand je me suis tourné à la droite, je remarquai que l’espace est tres différente. Donc, j’ai dessine une autre esquisse d'un point de vue différent. Cette esquisse n’est pas symétrique comme le premier, mais il souligne l'élégance du parc. Aussi, je veux montrer l'importance des voies dans le parc parce que nous ne sommes pas autorisés à marcher sur la pelouse. Ensuite, j’ai dessine un croquis d’un panneau qui

dit "pelouse interdite." Ce panneau affiche les règles de Le Pavillon Vendôme, mais il montre aussi les règles de l'espace public en France. Après j’ai fini toutes les esquisses, je suis rentré chez-moi et j’ai fait toutes les esquisses encore en en couleur. Je choisi de faire les croquis en couleur pour montrer plus de détail et la beauté du parc.
            Le lendemain, je suis retourné au parc et j’ai essayé de prendre des photos depuis le même point de vue que mes croquis. Mais, une des fenêtres de l'immeuble était ouverte, mais c’était juste un petit problème. Le lendemain, je suis retourné au parc et j’ai essayé de prendre une photo qui combine tous les croquis et de photos en une seule photo.
            J’ai décidé de mettre tous les croquis et photos dans un livret, mais je voulais ouvrir le livret dans plusieurs directions pour montrer les différents points de vue sur le parc. Je pense que les différents points de vue de Le Pavillon Vendôme sont très intéressants parce que chaque croquis ou photo sont complètement différents, mais quand vous les combinez il montre un espace.
            De ce projet, j’appris que Le Pavillon Vendôme a été construit en 1652 et il est devenu un parc public dans le 19ème siècle. Le Pavillon Vendôme est un lieu de tranquillité et de calme et c’est très différent de la plupart des parcs aux États-Unis. Chaque jour, je suis allé au parc, je remarque la même femme. Elle ne faisait rien. Elle venait juste d'être calme. Donc, je essayé de copier et de montrer son calme dans mon projet.
DREAMA :


 
 EMMA :



Les Fontaines au Centre-ville d’ Aix




Fontaine Moussue

Construite en 1667 par l’architecte Fossé
Alimentée en eau chaude à 18°C    

La fontaine moussue
Que diverses plantes enveloppent
Cachant le passé
Je me demande
Ce qui vous rend unique
L’unité harmonieuse
Entre l’humanité
Et la nature
Peut-être







E
 
Fontaine Anonyme

Davant cette fontaine
Un danseur qui s’appelle Bernard Menaud
A réalisé
Une performance folle
Mettant sa tête sous l’eau
Utilisant des cordons
Il l’a privatisée
Et l’a transformée
en sa maison





Fontaine d’Albertas

“Élément touristique de première grandeur”
Fut construite de 1735 à 1741 par Jean- Baptiste d’Albertas qui était président de la cour des comptes. La fontaine présente la douceur de vivre du XVIIIeme siècle.
Malheureusement, Jean-Baptiste d’Albertas a été assassiné en 1790.
C’est la vie, imprévisible…




Fontaine du Roi René

Située en haut du Cours Mirabeau
dessinée en 1819 par Pierre-Henri Revoli
La statue qui répresente le Roi René a été sculptée par David d’Angers à Paris et a été difficilement transportée à Aix pour l’inauguration en 1823. Dans ses mains il tient le sceptre et le raisin muscat qu’il a introduit en Provence.

Le bon Roi René
Je suis curioeuse de savoir
Si le Calisson
a réussi à gagner le sourire
de la Reine
En tout cas
Je vous donne le mien.


  Fontaine de la Rotonde

Réalisé en 1860 sur le plan de ingénieurs Tournade et Sylvestre
Haute de 12 mètres et possède 2 bassins
Les trois statues symbolisent la Justice, l’Agriculture et les Beaux-Arts.

À la fontaine de la Rontonde
Toujours
Passent les navettes
Où descendent
Les touristes du monde.



J’ai choisi d'étudier les fontaines parce que je trouve qu’elles appartiennent à une espèce d’espaces très Aixois. Les fontaines on permettent de retracer l’origine d’Aix, son statut d’une ville thermale, les aquaducs souterrains et les canaux construits par les romains. Autrefois les fontaines assumaient de multiples fonctions, ils offeraient aux gens de l’eau portable et l’eau baignade; en conséquence, une garantie de qualité de vie. De plus, un grand nombre de fontaines sont construites en souvenir à des personnages importants comme le Roi René.
Avec le temps, les fonctions des fontaines ont évolué. Le plus souvent elles sont dessinées pour se fondre dans leur environnement. La Fontaine d’Albertas est un bon exemple qui s’unit organiquement à la place et aux hôtels situés autour. Elle me rappelle un film célèbre de Fellini intitulé “la dolce vita” (la douceur de vivre) où l’heroïne a sauté et dansé dans la fontaine. J’ai aussi d’impulsion,mais me manque le courage de Bernard Menaud.
On peut décoder d'autres messages dans les fontaines: La fontaine de la Rotonde témoigne du développement urbain d’Aix. Elle devient un point de repère de la ville agrandie. Chaque jour, de 9:00 à 17:00, il me semble qu'Aix est empruntée par les touristes et est rendue aux Aixois le soir. La plupart du temps, c’est la fontaine de la Rontonde qui détermine la première impression sur la ville.
La Fontaine Moussue m’a toujours fascinée. J’adore prendre un repos au Glacier di Giovanni et goûter sa spécialité au lait de chèvre. Je m’assieds juste en face de la Fontaine Moussue, et l'observe. La fontaine change chaque moment avec la lumière, les plantes et les animaux. Si j’étais une peintre impressioniste, j’aurais créé des chefs-d’œuvres.  J’aime entendre le murmure de la fontaine, pour moi, c’est un type de bruit blanc qui me calme et qui me fait réfléchir pour trouver la paix intérieure. Comme les Aixois, j’adore observer les gens, les femmes françaises en particulier. Elles représentent l’élégance en prêtant beacoup d’attention aux accessoires comme les foulards, les sacs à main et les talons hauts. Même quand elles fument, je ne les déteste pas. Je n’ai aucune idée comment elles m’ont conquise.
À mon avis, la fontaine sert de lien entre le passé et le présent. Elle est un espace public vivant.

EVANTHE :



Nom Inconnu
Cette fontaine est confinée mais elle coule sans effort.
Cette fontaine est rafraichissant il sans effort.
L’eau déborde en bas de la fontaine sans effort
L’étoile qui es en équilibre dans la sculpture pend sans effort.

La fontaine est une leçon de relaxation de l’esprit et du corps.
Partout la fontaine les gens se hâte ici et là
Mais la fontaine est calme et serein il sans effort.
La fontaine est une tranquillité dans la ville.






Fontaine Pascal
La fontaine est élégante………mais sale.
Le plâtre est ébréché et il y a terrain glissant
La fontaine présente une gravure dans le concrète des noms de couples
Il y a feuille qui flotte parmi les mégots et les bouteilles vide.

Cependant, la fontaine est élégante.
Bien qu’il y ait de la mousse qui pousse entre le tuyau
Et les gens mettent leurs objets dans l’eau
La dignité de la fontaine brille à travers des mégots et ordures







La Fontaine Moussue
Personne
Personne ne semble remarquer la fontaine.
Chacun passe devant celle-ci
Personne ne remarque comment la fontaine perdure
La fontaine endure la pluie, le vent, le chaleur, le froid
Et aussi la pisse de chien, les mégots de cigarettes,
Les fumées toxiques des voitures, des camions, des cigarettes,
Vaporisons, cyclomoteurs et motos.
Personne ne semble remarquer la fontaine.

La fontaine perdure dans la pisse de fin de nuit,
Tôt le vomi du matin et des détritus qui partent des bars du haut de la rue
La fontaine est entourée de béton et de chaussée.
Personne ne semble remarquer la fontaine.



Les Fontaines du Centre de Ville D’Aix-en-Provence
Pour ce projet, j’ai exploré la fontaine d’Aix-en-Provence avec un concentration dans le centre de la ville. J’ai commencé par l’observation des fontaines et en écrivant des choses qui étaient intéresse. Le plus de mes observations étaient très objectives et factuelles. Cependant, j’ai commencé, voir de petits détails autour des fontaines. Chaque fontaine a ses propres caractéristiques et attributs. Chaque fontaine a sa propre beauté et laideur. Mais chaque fontaine était abimée par les gens autour d’elle et les gens qui l’apprécient à sa juste valeur.
Pour chaque fontaine, j’ai créé deux colonnes. Dans la première colonne, j’ai écrivit mes observations objectives. Cette colonne était le plus grand nombre de annotations sur le cadre de chaque fontaine et la fontaine elle-même (description, l’écoulement de l’eau, et l’endroit). Cette colonne inclut aussi mes observations sur les gens dans la zone autour les fontaines et leurs actions concernant des fontaines. 
Dans ma recherche, j’ai découvert qu’une fontaine particulière n’est pas ce qu’il semble.  La Fontaine Moussue a quatre chérubins cachés sous les moussue que couvre la surface. Dans mes observations cependant, je n’ai pas vu les chérubins ou une indication qu’ils existent. Chaque fontaine a elle-même une histoire. Par exemple, La Fontaine Pascal est une ode à Frédéric Mistral et à la Provence. La Fontaine Pascal présente Frédéric Mistral sur un côté.
Dans mes observations subjectives, j’ai fait attention aux gens autour des fontaines et à leur l’attitude sur chaque fontaine. Pour La Fontaine Moussue, j’ai fait attention particulière aux voitures, aux fourgons, aux motos et aux cyclomoteurs qu’encercle la fontaine. La fontaine est située dans le centre du la Cours Mirabeau. La fontaine créé un rond-point. J’ai trouvé que le placement de fontaine était ironique. Cette fontaine est a structure la plus naturelle dans le centre du ville. Le pointe central de la fontaine rend très facile pour la fontaine d’être causé mal mais l’emplacement de la fontaine permet à la fontaine de fournir un aperçu de la nature. Je pense que cette fontaine a été mise là parce qu’elle donne aux gens quelque chose à admirer dans la jungle du béton.
La deuxième fontaine que j’ai observée est carrée et entourée par des des restaurants et magasins. Malheureusement, il été impossible de trouver un nom ou une histoire pour cette fontaine. Cette fontaine a présentée par le danseur Bernard Menaut dans sa performance le semaine dernière. Cette fontaine est ma préférée de toutes les fontaines dans la ville.  La fontaine est très tranquille et apaisante. L’eau coule musicalement et pas avec un brut terrible. La fontaine est entourée par des appartements et des maisons de familles. Alors, je pense que l’emplacement de cette fontaine est par conception. La fontaine est calme et ne dérange pas les résidents.
La Fontaine Pascal a été donnée à la ville comme un cadeau de Silvain Pascal, un marchand, en 1922. L’eau est claire et propre. Ma recherche décuvée que le plus de gens de la ville revécu leur l’eau de cette fontaine. Cela indique que l’eau est potable et sûre. La fontaine elle-même n’exprime pas que l’eau est potable parce que la fontaine semble très sale. Il y a des odeurs et de la poussière dans la fontaine. En dépit de la saleté les gens aiment la fontaine encore. Je trouve que les fontaines sont apaisantes.



JULIA :


Colette Curie

4 rue Joseph Cabassol, Aix-en-Provence, France
04 42 26 60 07

Né le 5 Novembre, 1984
Célibataire
Française


Formation

2012-présent:       École Nationale Vétérinaire dAlfort:
                              Docteur en médecine vétérinaire

Expérience professionnelle

Sept. 2012- Présent:     La Librairie sur le toit: Manosque
                             
Lire les livres
                              Lire les clients
Aider les clients à trouver les romans parfaits

Fev. 2010-2012:         Bibliothèque Méjanes: Aix-En-Provence
                             
Aider les clients à trouver les romans
Lire les livres

Développement Professionnel
Lire des livres innombrables
Aider à enseigner les lies du monde à lire

Distinctions
Bourse de lassociation de la fleur-de-lys
Bourse pour jouer de la lyre pour la thérapie des animaux
Bourse des Scouts et Guides de France pour lier les nœuds exceptionnelles

Divers

Connaissances dans la création des lits pour les chiens
Langues:           Français-  avancé
                   Langue des signes- intermédiaire



Références: à fournir sur demande



Lire et Lire

Jaime lire. Je suis étudiante; je lis des romans, des manuels, et des nouvelles en anglais et en français. Mais je lis les gens aussi. Les gens aiment porter toujours des jugements sur les autres. On regarde et on lit les autres pour trouver des relations réelles et véritables. On cherche des qualités physiques au début, pour trouver des amis ou plus. J'étais inspirée par l'œuvre réalisée par Luc Delahaye, et je veux prendre une photo comme cela. Pour moi, cela mélange la vie d'une étudiante avec la vie quotidienne à Aix. On cherche des espaces calmes et sans bruits pour pas seulement étudier mais aussi apprécier lespace. J’étais inspirée aussi par le livre Espèces dEspace de George Perec du chapitre de la rue dans la troisième section. Il a analysé la rue scientifiquement, et jai fait la même chose, comme un CV. Finalement, jai choisi de jouer un peu avec les sons du verbe "lire", comme Jacques Roubaud.
La photo est dans un espace où je passe beaucoup de temps. Si vous n’êtes pas allé à Coco Bohème, cest le plus beau cave dans la ville. Il y a une grande sélection de thés et de narguilés, où quelquun peut étudier et lire. Il y a des sofas fait-main et de petites lampes qui créent une ambiance calme et reposante. Les clients habituels à Coco Bohème sont des jeunes adultes. Souvent, comme moi, ils travaillent sur leurs portables. Quest-ce quils font sur leurs portables? Jaime imaginer des histoires fantastiques, comme lhomme-là est un espion, ou quil est le chef dune entreprise étrangère. Jai inventé ces histoires sur le CV, et chaque personne devient quelquun de nouveau et d'intéressant.
Ces hypothèses sont ridicules normalement, mais il y aurait des jugements plus logiques. Moi, et tout le monde, jugeons les autres sur lapparence, l’état, la posture, lassurance et la propreté. Ces facteurs sont les premiers quon cherche quand on veut un(e) petit(e) ami(e). Après, on cherche d'autres qualités plus importantes, comme lintelligence, mais on commence avec les facteurs physiques. Quelquefois, on lit quelquun par ce quils lisent. Je sais que je préfère que mes copains soient intelligents et quils aient une bonne bibliothèque. Je souhaite quun jour, on ne porte pas des jugements sur lapparence, mais ce nest pas le cas aujourdhui. 
Je nai pas appris beaucoup de chose sur moi-même, mais je sais ce que jaime dans une personne. Jai vu quelquun qui a fait ses devoirs pour quelques heures et qui parlait anglais. Elle était unique, mais avant que jaie parlé avec elle, pour moi, elle était une inconnue. Pour moi, jai imaginé une étudiante qui travaille pour gagner un diplôme en médecine vétérinaire. Elle était bien habillée, professionnelle, et amicale. Cela mintéresse comment quelquun se sent en public, et elle était très calme. Jai crée une histoire pour cette femme inconnue que jai vue à Coco Bohème. Je lui ai donné un nom, un travail, presque un diplôme, et des prix et des réussites. Jai utilisé le verbe "lire" pour présenter ce quelle aime faire, mais jai conservé aussi lidée quelle est étudiante en médecine vétérinaire. Il y a des références aux œuvres de la littérature, mais aussi aux autres mots dans la langue française qui sonnent comme "lire" ou "lis". Jai fait des annotations sur la page pour toutes les références.
Normalement, je doute que lautre personne ait su que je l'ai observée. Jai voulu rester invisible, parce que souvent nous devenons gênés si quelquun découvre que nous les "lisons". Lespace est confortable. Je le trouve confortable, comme les autres qui choisissent de rester là pendant le jour. La cave crée une zone de sécurité, qui invite les autres à y rester tous les jours. Les clients qui viennent à Coco Bohème varient entre étudiants, jeunes et artistes parce quils aiment beaucoup latmosphère. Coco Bohème est un espace unique et douillet.


KAREN :









Analyse de « L’inconnu »

            Mon projet créatif est une combinaison d’une carte et d’un poème. Le cahier commence avec un dessin de l’espace. Ce dessin montre les environs du banc de l’inconnu. Le dessin n’est pas à l’échelle j’ai essayé de montrer que cet homme est inconnu en dessinant les autres choses, spécialement la rue, plus grande. De plus, j’ai essayé de montrer les choses autour de l’homme qui m’a remarquée.

            Sur la deuxième page, le poème commence. Chaque page contient une strophe du poème et chaque strophe est une continuation de celle qui se trouve avant, mais aussi présente une nouvelle idée. Dans la première strophe, je présente l’inconnu et joue un peu avec le rime entre les mots ‘rue’ et ‘inconnu’ : les deux mots les plus importants de cette strophe.

De plus, je joue aussi avec le lieu de cet homme. Il est assis sur un banc devant le bâtiment Le Sans Souci, et il semble toujours comme s’il n’a pas de soucis. Une autre façon que j’utilise pour montrer l’endroit est quand je le décris comme un comité d’accueil. L’endroit où il s’assied est juste après Rue de la Molle devient le Boulevard Jean Jaurès. À la fin, cette strophe est un accueil dans le monde de cet inconnu.
Dans la deuxième strophe j’imagine les raisons pour lesquels quelqu’un s'assiérait dans le même endroit chaque jour. J’utilise deux raisons très différentes pour montrer qu’il y a beaucoup d’autres que je n’ai pas mis dans ce poème. J’ai ajouté aussi mes réponses à ces explications basées sur mes observations de cet homme.
La troisième strophe et un jeu avec la couleur jaune. J’ai utilisé un cahier jaune à cause des idées de cette strophe. L’Aquabella hôtel et le spa est de l’autre côté de la rue et il est un bâtiment jaune, l’homme porte toujours un sac à dos jaune, et la première fois que je l’ai vu, il a porté une chemise jaune. Donc, d’après moi, la rue Jean Jaurès me fait penser toujours à la couleur jaune. Le jeu de mots dans cette strophe est avec les sons de « Jean » et « jaune » qui sont similaires. La quatrième strophe est la plus courte parce qu’elle est la fin du vrai poème. J’utilise encore la couleur jaune, mais dans cette strophe, je l’utilise pour expliquer un sentiment. Jaune est souvent associé avec le bonheur et la joie donc j’ai utilisé, encore avec le jeu de « sans soucis ».
La strophe finale est une conclusion du poème. Quand je dis « Monsieur Inconnu », c’est la seule fois qu’inconnu a un ‘i’ majuscule. Maintenant, « Inconnu » devient un nom et pas quelque chose d’ambigüe. De plus, le temps final qu’on peut trouver le mot « inconnu » dans ce poème, il semble qu’il y a une erreur de grammaire parce que la rue est féminin. Je l’ai fait délibérément parce que j’ai voulu que la dernière ligne décrive l’homme inconnu et pas la rue inconnue. Dans cette dernière strophe, je reviens aux sons de la première avec les rimes ‘inconnu’, ‘rue’ et ‘beaucoup’. Partout dans le poème j’utilise « tu » au lieu de « vous » parce qu’il est familier et il montre que l’homme n’est pas vraiment inconnu. 
Après le poème, il y a un plan du centre-ville d’Aix-en-Provence. Je l’ai mis pour montrer deux choses. La première est la taille de l’espace de cet homme. J’ai mis une petite étoile à peu près d’où l’homme s’assied tous les jours. Le plan à la fin est en revanche avec le dessin au début. La deuxième chose que je veux montrer avec ce plan est qu’il reste beaucoup d’autres rues avec des inconnus. La dernière page du cahier est volontairement vide pour montrer encore qu’il reste d’autres inconnus.
  
MONICA :

 

L’AIXpérience

J’ai toujours lutté avec l'écriture créative.  Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve qu'il est difficile d'écrire quand j’ai beaucoup de liberté.  Je voudrais écrire des textes que les gens ressentent.  J’ai besoin de trouver ma voix.  Je pense que je suis plus littérale.  En réalité, je n’ai pas un os de création dans mon corps.  Mon texte serait plus fort d’un point de vue littéraire si je ne raconte pas l’histoire.  En outre, je ne crains pas d’obtenir une bonne note parce que mes professeurs ne comprendront pas mon point de vue.  Je préfère écrire quand on me donne une question simple répondue de la même manière par tous. 
Je pense que la prise de cette classe dans la belle ville d'Aix en Provence est l'endroit idéal pour inspirer ma créativité.  Dans une autre classe, après la lecture de la première pièce de Jean Giono, "Provence", j’ai immédiatement senti la passion que l'auteur a sur la ville de Provence.  En outre, son écriture a suscité ma curiosité et m'a fait vouloir aller explorer la ville.  Alors, c’est exactement ce que j’ai fait.  J’ai marché à l'extérieur de la salle de classe et j’ai pris une route différente pour mon prochain cours.  Il suffit de marcher à travers Aix en Provence.  Ce jour-là était une expérience.  Je n'ai jamais vu une ville plus belle, mes mots ne peuvent tout simplement pas le décrire.  Je trouve que, après mon excursion à travers Aix, j’ai ressenti immédiatement la célébration de la ville et la nature que Giono discute dans son écriture. 
Tous les habitants d’Aix ont suscité ma curiosité.  Donc j’ai exploré la ville.  Pour mon devoir créatif, j’ai décidé de marcher autour d'Aix-en-Provence et de trouver un espace spécial.  Je me suis concentrée sur les sens où je suis allée à chaque endroit.  Chaque destination que j’ai visité pendant ma promenade à travers les routes étrangères ici m'a appris quelque chose de nouveau à propos de moi et m'a aidée à développer en une femme plus forte globalement.  Après mon excursion à travers les rues d'Aix, j’ai su que mon espace spécial était la Fontaine de la Rotonde.  La Fontaine de la Rotonde située en plein cœur de la ville.  Elle possède une vasque en fonte et trois statues de marbre, réalisées chacune par un sculpteur différent qui ornent son sommet.  Chacune a une signification particulière et regarde vers une direction.  Elles symbolisent les principales activités de la ville qui sont le commerce et l'agriculture, la justice et les beaux-arts.  Ces trois statues ont longtemps valu à la fontaine le surnom de « fontaine des Trois-Grâces ».  
Afin de transmettre mon voyage de découverte de soi, j’ai décidé de faire un "digital story" de la Fontaine de la Rotonde et de zoomer sur les parties particulières que j’ai trouvées les plus captivantes.  Je ne pense pas que les photos que j’ai prises ont besoin d’être éditées avec des effets spéciaux parce que j’ai aimé la crudité des moments que j’ai capturés.  J’ai regardé des photos qui se démarquent comme si elles l'étaient dans le moment.  J’ai utilisé l’esprit de Georges Perec dans son roman « Espèces d’Espace », avec les idées exprimées par mes poèmes.  J’aimais vraiment son poème « La rue ».  Il a observé la rue et il écrit avec beaucoup de détails.  C’est génial, son poème !  De plus, j’ai écrit un poème inspiré par James Sacré pour chaque photo.  Par conséquent, j’ai utilisé peu de verbes et pas d’actions.  André d'Arnaud m’inspire quand il fait de la fontaine une description poétique: « La fontaine monumentale prend sa revanche au couchant.  Les lions accroupis vomissent du feu ; les trois statues du sommet sont sur un brasier.  Dans le bassin des flammes tombent en cascades et les enfants chevauchent des tisons rouges. »
Avec mon texte créatif, j’ai commencé un poème que j’ai écrit qui décrit mon voyage et la fontaine.  Ma vie aux États-Unis a été enrégimentée et pleine de pression dans mes yeux ternes.  J’étais sûre, mais ennuyée.  Puis j’ai pris mon premier vol à travers l'océan et je suis libre de fleurir.  Les jardins en face de la fontaine m’ont rappelé de m'arrêter et de sentir les roses.  En retour, je m’épanouie.  Je me suis senti forte et stable comme les roches de marbre avec lesquelles la fontaine a été construite.  L'eau qui coule dans la fontaine m'a fait me sentir libre comme l'évolution des marées.  En outre, je me suis rappelé de l'océan à côté de ma maison au Maryland qui m'a fait sentir réconfortée.  Les trois dames sur le sommet de la fontaine m’ont rappelé la passion dans le monde.  La beauté et la force de la fontaine est évidente.  L'eau en chute libre, l'odeur fraîche de l'air et les jardins environnants.
Je suis une étudiante à l'Université Towson.  Je voudrais être un professeur.  Par conséquent, je veux être en mesure de partager la vie en donnant une expérience avec mes élèves. J’aime l’idée de partager mes connaissances de voyage avec les autres.  C’est important.  Non seulement les chapitres d'un livre et de leçons de vocabulaire.  Les goûts, les odeurs, les activités, les sons et les longs sentiments de mes voyages ont affecté mon moi intérieur et je suis prête à partager mon expérience avec d'autres. 
À la fin du projet, j’ai déjà réalisé que j’ai commencé de penser différemment.  La vie est un mystère et il y a beaucoup des choses à connaître, mais un bon lieu pour commencer est dans la ville d'Aix.  J’ai beaucoup appris avec ce projet ; c’était une bonne expérience.                 
 

SHANNON :


 



 


**Pas à l’échelle
Aix l’a transformée en exploratrice.
ce n’était pas son intention.
elle ne savait pas que
ses droites,
ses gauches,
son petit coin,
les vignes sur son immeuble1,
allaient l’intéresser
comme un enfant qui a cinq ans,
qui va pour la première fois dans une confiserie.
bouleversée par
les choses interdites2,
les choses très uniques3,
elle trouve ce qu’elle cherche.4
elle trouve des merveilles
                                             …veilles… 
                                                             …veilles…
de cette ville ?
                           ...ville ?...
                                         …ville ?...5
L’immeuble qui semble être en bois a été un endroit qu’elle a voulu visiter depuis son arrivée à Aix. Finalement, elle peut le visiter. Elle a appris qu’il est un théâtre, et il est en pierre, pas en bois, et si une personne est debout dans le centre du théâtre, sur le cercle, elle peut faire un écho. C’est cool ! Elle n’a jamais vu un bâtiment comme cela. Elle a dit les « ho hos » et les « hahas » et pour la première fois de sa vie, elle a entendu sa voix lui a répondu. Elle a récité les lignes de sa partie préférée du « Le Petit Prince » quand il a entendu son écho pour la première fois :
« Qui êtes-vous ? »
                 « Qui êtes-vous ? »
                           « Qui êtes-vous ? »
« Soyez mes amis, je suis seul. »
                  « Je suis seul. »
                           « Je suis seul. »
Son amie et elle, elles ont rigolé, et elles se sont dirigées vers les escaliers, quand elles ont réalisé qu’on peut marcher entrer les deux murs du théâtre. Quelle joie ! Il y a beaucoup à découvrir dans cette place…comme le couple dont elles ont interrompu le baiser passionné...
On continue.
l’exploratrice a trouvé des arts
determinés6 et impromptus7.
et malgré le fait que l’exploratrice
a essayé
de se perdre dans cette ville,
elle s’est trouvée dans des places familières.
et elle pense,
et elle réalise
qu’elle sait qu’elle partira
pas une « vraie » française,
pas une « vraie » Aixoise,[*]
toujours une étrangère.
mais elle partira avec une connaissance d’Aix
plus forte
que sa connaissance de sa propre ville.
A Aix,
Elle est exploratrice.
                              Il faut qu’elle prenne de nouveaux chemins.
                              C’est son travail.
Aux Etats-Unis,
Elle est complaisantrice.
                              Elle doit connaitre chaque partie de sa ville.
                              C’est son travail.
Elle retournera
à sa propre ville,
à sa propre famille,
à sa propre vie,
et avec confort,
L’exploratrice prendra sa retraite.


[*] [même si elle laissera une partie de son identité ici, et ici viendra avec elle]









 

**Pas à l’échelle
            J’étais impatiente de commencer ce projet. Immédiatement, j’ai su ce que je voulais faire : le seul moyen par lequel on peut connaitre une ville est de se perdre soi-même. C’est facile pour moi. Je me suis perdue chaque fois que je suis arrivée dans un nouvel espace. Donc, il était amusant pour moi de faire un projet sur les choses que j’aime faire.
            Mais c’était difficile ! J’ai pris une rue qui est diffèrent mais elle m’a amenée à une rue ou à un espace que j’ai déjà vu. J’ai abandonné l’idée d’être perdue et au lieu de cela, j’ai décidé de visiter les endroits que je savais exister, mais où je n’aurais jamais été.  J’ai trouvé qu’un bâtiment que j’ai vu mon premier jour à Aix est un théâtre, et il est en pierre, pas en bois. Ce bâtiment était plein de surprises, parce que j’ai trouvé qu’il faisait des échos...et aussi il y avait un couple qui avait un moment de solitude que j’ai volé ! Quel dommage. Je semblais coupable mais en même temps c’était très drôle.
            Dans cet immeuble, j’ai vu des arts, et aussi de graffiti, et j’ai pensé aux enfants qui les ont faits. Je me demandais s’ils le regretteront ou si les souvenirs et les moments qui étaient attachés au graffiti les rendraient louables. J’ai continué, et j’ai trouvé une bibliothèque avec de grands livres !! Un est « Le Petit Prince », et je viens de finir ce livre, et un autre et « L’étranger » ! Et c’était drôle parce qu’il était mon but de lire ce livre en français parce que je l’ai beaucoup aimé en anglais, mais je ne pouvais pas le trouver. Bien sûr, l’exemplaire du livre que j’ai finalement trouvé, je ne peux pas physiquement lire, mais…ce n’est pas grave.
            Finalement, le Chemin de Paul Martin se terminait par l’Hôtel de Police, un lieu qui est familier. J’ai fini mon voyage ici parce qu’il faisait chaud et j’avais faim. Sur le chemin du retour, je pensais à ma propre ville et ma propre maison, et j’ai réalisé que je n’aurais jamais erré comme cela aux Etats-Unis. Je sais où sont mon lycée, le grand magasin, les maisons de mes amis, le supermarché, les choses dont j’ai besoin pour vivre. Donc, je n’ai pas besoin de flâner. A cause du fait que je suis une citoyenne, il y a un sentiment qu’il est inutile d’errer dans ma ville, parce qu’on doit connaitre toutes les choses dans sa région. Et ici, j’ai toujours dit que « nous n’avons pas les espaces comme cela aux Etats-Unis ! » mais c’est possible que nous les ayons, et je n’en sais rien.
            C’est un peu triste. J’ai peur que je perdrai mon désir d’errer quand je retournerai chez moi.
            J’ai modelé mon poème sur mon voyage, et Henri Michaux était ma muse. Il ne se limite pas dans la structure naturelle des poèmes, et il utilise toute la page. Alors, j’ai raconté l’histoire de l’invasion d’écho au milieu de mon poème, et je mis les exposants qui correspondent avec une annexe de photos. J’ai essayé d’utiliser tout l’espace que j’ai pu, parce que le projet est une réflexion sur comment je me comporte dans l’espace, physiquement avec la carte, et au sens figuré avec le poème.
            J’aime bien ce projet. Je pense qu’il m’aidera quand je retournerai chez moi ; je ne voudrais pas devenir la « complaisantrice ».

TERESA :







Les Rues D’Aix I

Je descend la Rue du Puits Neuf,
et je ne sais pas ce qui va arriver.
Qu’est que je vais trouver?
En fait, c’est une mystère.

J’arrive à une grande place publiques.
il ya des restos, des magasins, et plein de personnes dans la rue
C’est tout à fait différent de celle de la rue qui précede.
On saute de la tranquiltié et on se trouve dans le bruit de la ville.

Je prends à droite sur la Rue Mignot
et je trouve une grande porte fermée.
Peut-être elle tient les lieux secrets de la France.
Je continue ma route et un ours panda me regarde.
Je dit bonjour en rigolant et je m’en vais.

Je marche encore avec curiosité
et je tombe sur une marché avec plein de monde.
J’arrête et j’achète.
 
 
Les Rues d’Aix II

J’ai pris une route différente pour aller en bus aujourd’hui,
sur la Rue Merindol.
Cette rue fait partie de Anciano Carriero Baussenou.
C’est une rue dans laquelle j’ai regardé deux enfants.
Une petite fille qui est suspendue et son frère qui est dans la rue.
Il a son petit caractère…
  

Les Rues D’Aix III

Je fait une odysée de l’art
dans les rues d’Aix.
Dans la Rue Lieutaud je vois un tunnel avec plein d’ombre
mais au fond du tunnel on vois des fleurs
qui disent que la vie a plein de bonheur.

Ensuite, je me trouve dans la Rue des Tanners.
Il y un magasin qui m’interesse beaucoup.
Il vend des chose très unique ce que le vendeur a fait lui-même 

Maintenant je prends la Place Seraphin Gilly
et je vois des choses impérieuses.
Un petit magasin avec n’importe quoi
mais plutôt de petits jeux.
Un café qui se spécialise dans les bagels comme aux États-Unis
En plus il donne la wifi gratuite pour les filles.

La statue d’un cuisinier français se tient sur un balcone
sur l’Avenue Giuseppe Verdi
et il me regarde.

Je suis dans l’Esplanade Des Justes
et j’entre dans l’ampithéâtre.
Les pietons traversent n’importe comment
spécialment le couple qui la traverse en s’embrassant.

Le Chemin Paul Martin est comme une petite trésor.
C’est une rue de nature pas de béton,
où on peut entendre tous les oiseaux
qui chantent plus fort encore.

Allee Jean De La Fontaine est ma rue préferée.
On voit une bibliothèque en forme de livres français.
On peut dire qu’il s’agit d’une cultures des livres,
et la culture, levier de developpement urbain.



                             

Pour le projet sur l’espace j’ai pris une multitude de rues que je n’avais jamais prises. En faisant ce projet j’ai vu des choses qui m’ont fait rigoler, m’ont étonnée, et m’ont rendu heureuse. C’était un peu comme une chasse au trésor. Avec chaque rue que j’ai prise, j’ai découvert un peu plus d’Aix, et le prix final est de rendre chaque rue mon propre espace ici à Aix. Je pense que j’ai réussi et que j’ai gagné à cette petite chasse au trésor. Maintenant, je peux prendre les rues sans penser et savoir où je suis. Cela me fait beaucoup plaisir parce qu’au début de ces semaines, j’étais perdue dans les rues d’Aix, mais maintenant j’appartiens à cette ville et cette ville m’appartient aussi.

Alors, ce que j’ai fait pour mon projet est que j’ai pris de nouvelles routes, et dans chaques rue j’ai pris une photo. Cette photo peut être de n’importe de quoi, mais c’est quelque chose qui m’inspire. Après, j’ai mis mes photos sur une grande feuille de papier pour faire un collage. J’ai utilisé aussi les magazines pour coller des mots qui se s’accordaient avec mes sentiments et mes pensées en découvrant les rues, et je les ai mis sur mes photos. Ensuite, j’ai écrit trois poèmes: une poème pour chaque jour où j’ai marché dans les rue inconnues de moi. Mes poèmes s’intitulent: Les Rues D’Aix I, Les Rues D’Aix II. et Les Rues D’Aix III. Dans mes poèmes j’ai incorporé les mots et des phrases que j’ai trouvés dans les magazines, et je les ai mis en italique. Ma phrase preférée que j’ai incorporée est << La culture, levier de developpement urbain >> que j’ai trouver dans le magazine Madame Figaro. Quand j’ai cherché le mot levier dans le dictionnaire, il m’a dit que c’était un << Barre rigide que l'on bascule autour d'un point d'appui pour soulever des fardeaux >> (LaRousse). Neanmoins, j’ai continué à chercher et j’ai trouvé la définition littéraire qui dit << Ce qui sert à soulever, à mouvoir, à surmonter quelque résistance >> (LaRousse). Cela veut dire, à mon avis, que la culture influence la ville et comment elle est construit. Par exemple, pendant mon aventure j’ai trouvé une bibliothèque qui ressemble à de grands livres français. Parce que ces livres font partie de la vie française, ils ont créé des bâtiments qui s’accordent avec ce sentiment. Une autre phrase que j’aime beaucoup est <<L’odyssée de l’art>>. Ce phrase est un résumé pour tout de mon travail. J’ai fait une aventure dans les rue que je connaissais pas, et j’ai trouvé l’art de la ville. Chaque bâtiment et chaque personne dans la rue sont un morceau de la grande œuvre d’art qui est Aix-en-Provence.

J’ai été inspirer par Georges Perec pour faire ce projet. Son travail de << Les Rues >> dans son livre Espèces d’espace m’a beaucoup inspiré parce qu’il a donné différentes perspécitives aux rues. Je n’ai pas copier ses projets, mais j’ai utiliser son travail pour m’aider à faire le mien. Le partie trois (Travaux Pratiques) de << Les Rues >> m’interesse beaucoup pour faire mon projet. Il a observé les rues et essayer de trouver des nouvelles choses sur sa route. Dans ce partie de Travaux Pratiques, il donne un formulaire d’observations pour faire comprendre ce qui se passe dans la rue et dans la vie. Il écrit, << Noter ce que l’on voit. Ce qui se passe de notable. Sait-on voir ce qui est notable? Y a-t-il quelque chose qui nous frappe? Rien ne nous frappe. Nous ne savons pas voir >> (100).  J’ai suivi son guide, et j’ai essayé de le mettre dans mon travail. Je suis allée tout doucement dans la rue en regardant la rue et les gens qui passe. Comme j’ai dit avant, c’était comme une chasse au trésor, j’ai cherché des choses de la vie quotidienne qui m’ont frappée, et après j’ai pris une photo. J’ai trouvé des moyennes différents de voir les rues, et en plus j’ai pris les rues que je ne connaissais pas. Avec son travail dans ma tête, j’ai réussi à penser à la rue comme des espaces avec une histoire, et j’ai essayé de la créer.

Ce que j’ai appris en faisant ce projet et que toutes les rues à Aix sont interconnectées. Elles font toutes parties de la ville et donnent un caractère à la ville. J’ai bien aimé ce projet parce que cela m’a forcé à découvrir les parties d’Aix que je n’avais jamais explorées. Ce projet m’a vraiment inspirée et je vais essayer de le faire dans chaque ville que je visite. C’est une façon de respecter les villes et l’espace qu’on visite.